Les paroles de cette chanson me font voir le monde comme une immense fourmillière. Les fourmis semblent se déplacer de façon absurde dans tous les sens. Et pourtant, chaque déplacement d'une fourmi répond à une nécessité de l'ensemble même si elle n'en a pas conscience. Non, la vie n'est pas absurde même si je ne comprends pas. Seigneur, pitié pour ceux qui souffrenr de la violence, de l'injustice. Aide-moi à lutter contre mes propres violences pour plus de douceur et de justice.

Non, Dieu ne nous regarde pas d'en haut, avec un microscope. Il est en nous et au milieu de nous. Comme l'écrivait Zundel, il est la première victime du mal... Oui, Véronique de Moselle (7/04 à 20h55), la mort n'est pas morte. Mais, depuis Pâques, elle ouvre sur la vie. Oui, certaines paroles sont inaudibles, surtout en ce moment . Mais accrochons-nous à Pâques. Il y a un mystère du mal, mais il y a aussi un mystère du bien. Seigneur délivre-nous de l'épreuve du doute. Sans pour autant tomber dans un optimisme béat qui est injure à la souffrance.

Ignace avait un puits, Pascal un gouffre sur sa gauche, et le chagrin a été parfois bien bavard avec moi, l'humanité a montré ses dents, et souvent je me suis révolté. Seigneur, je suis homme, mon péché est devant moi, et je sais n'être qu'un souffle. Donne-moi, tel Ignace sur la terrasse de sa maison couché sur le dos de voir dans la beauté des étoiles ton visage. Quant à l'humanité, bourbier ou terreau fertile, donne-moi de pleurer avec ceux qui pleurent et de me réjouir avec ceux qui se réjouissent. Sans cette humanité imparfaite, comment pourrais-je faire l'expérience du pardon, de l'humilité, de la compassion, du service, de l'amour et de ta présence ?

Quel cri splendide ! Oui, le silence de Dieu est un mystère abyssal...Il va pourtant s'exprimer, dans quelques jours. Soyons bien attentifs à vivre la semaine sainte, chaque geste en sera comme un murmure (un cri) d'amour.

"La faiblesse des tout-puissants, comme un Lego avec du sang". "Comme un insecte, mais sur le dos". C'est devant nos yeux depuis de trop longues semaines. La révolte de notre impuissance gronde, terrible, dans mon cœur. Pourtant le psalmiste affirme "Tu m'as répondu!" (Ps 21,22) Je veux le croire, Seigneur! Surtout en ces jours où la Liturgie nous invite à faire mémoire de la Passion et de la Résurrection de Jésus, par amour pour nous. Mais c'est dans le noir...

Un jeu d'enfants, de construction ,des couleurs, des petits et des grands, à faire et refaire indéfiniment ....

Par sa mort Jésus a réduit à l'impuissance celui qui possède le pouvoir de la mort cad le diable . Non je ne crois pas que le pouvoir du diable a été réduit à l impuissance , sinon comment y aurait il encore autant de guerres , de personnes qui meurent de violence. La mort est morte , ceci est inaudible pour moi en ce moment, et quand je vois de jeunes personnes qui meurent de maladie .Je te demande vraiment Seigneur de venir m'éclairer.