Qui ne connaît pas l’histoire de Pinocchio ? Cette marionnette qui prend vie et se débat dans un ensemble d’aventures, cherchant à s’émanciper de son père et créateur Geppetto. On ressemble un peu à ce Pinocchio, ou plutôt on s’imagine parfois notre relation à Dieu comme à un marionnettiste qui joue avec nous, s’amuse à nous voir tomber et nous relever, nous place dans des situations biscornues comme pour un jeu de télé-réalité. Ce visage de Dieu, disons-le directement, est pervers. Dieu ne joue pas avec nous. Il nous aime. Nous ne sommes pas son objet mais son alter ego. Il nous veut comme vis-à-vis. Non seulement il nous a donné la vie. Mais il n’a rien gardé, nous l’a confié et tout ça par amour. N’est-ce pas davantage ce visage de Dieu qu’il nous est donné de contempler ?

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