« Que je voie ton visage »

40 jours pour dépasser nos fausses images de Dieu

En ce jour, nous allons méditer un passage qui n’est pas évident. Il est pourtant au cœur de notre foi car on y parle d’incarnation, de la mort du Christ, et de résurrection. Un instant je me présente devant Dieu et lui demande de grandir dans la foi en la naissance de Dieu parmi nous, sa mort sur la Croix, sa résurrection qui nous ouvre grandes les portes de la vie en plénitude. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen. 

Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves. Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham. 

Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple. Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve. 

 

Textes liturgiques © AELF, Paris

Pistes de méditations

1. « Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition. » Cet extrait de l’épître aux hébreux nous rappelle l’incroyable mystère qu’est l’incarnation. Avec le Christ, Dieu n’est plus le lointain. Il se fait proche. Il est mon Père. Je suis son fils, sa fille. Un instant j’accueille son regard d’amour sur moi. 

2. « Par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves. » Par la mort et la résurrection de Jésus, la mort est morte. Nous ne sommes plus esclaves par crainte de la mort. Un instant je médite cette bonne nouvelle qui trop souvent ne change pas pour autant ma manière de vivre… 

3. « Parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve. » L’amour de Dieu pour moi, pour chacun d’entre nous, va jusqu’au don total de sa vie. Avec sainte Thérèse de Lisieux, redisons simplement : « Aimer c’est tout donner et se donner soi-même. » Tel est le chemin de la vie. 

Invitation à une prière personnelle

À la fin de ce temps de prière, je m’approche du Christ. Je m’adresse à lui comme à un ami. Je lui dis mes espérances, mes craintes, mes manques de foi. Je lui dis ce qui habite mon cœur et lui demande son aide pour mieux l’aimer et le suivre. 

 

Prière finale

Je peux terminer avec une prière de l’Église, comme un Notre Père.

Ne pas oublier d’écrire le fruit de ce temps sur un carnet ou un fichier.