Description de l’œuvre
Les vitraux de Chartres, mondialement connus, couvrent une surface totale de 2 600 m² et présentent une collection unique de 172 baies illustrant la Bible et la vie des saints, ainsi que celle des corporations de l’époque.
Le vitrail du Bon samaritain se trouve sur le côté sud de la nef. Il est à lire comme une BD. Pour chaque ‘vignette’, je m’identifie aux personnages et tente d’établir un rapport avec l’une ou l’autre situation dans laquelle je me suis déjà trouvé.
La parabole est représentée en plusieurs scènes, dans la partie inférieure de la verrière qui dans son ensemble illustre la réponse que Jésus fait à la question d’un docteur de la loi « et qui est mon prochain ? ». Cette parabole servait aux théologiens du Moyen Âge à illustrer le récit de la Chute et du Salut.
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Tout en bas du quadrilobe, on voit Jésus assis, la main droite levée et la gauche tenant le livre de la Parole : il enseigne à deux personnalités juives dont l’un porte le chapeau distinctif.
À gauche le pèlerin passe la porte de Jérusalem, porte rouge bordée de blanc, comme celle qu’Adam et Eve traversent pour sortir du paradis comme représentés plus haut dans le vitrail !
Au centre, les deux bandits se préparent, ils symbolisent les forces du mal guettant l’homme pèlerin en quête de salut.
Et à droite le voyageur est battu, volé et dépouillé de ses vêtements. Derrière lui des arbres stylisés ont la forme d’une croix.
Au-dessus, un prêtre et un lévite passent leur chemin sans porter aide au malheureux.
La parabole se poursuit : à gauche, sur le bord du vitrail, le samaritain panse les plaies du pèlerin, au centre il le conduit à l’auberge, et il est accueilli par l’aubergiste, comme Dieu accueille l’humanité blessée.
Enfin, la partie inférieure du quadrilobe suivant montre le samaritain affectueusement penché vers le blessé, lui promettant de revenir le voir… Dieu revient toujours vers nous !
Méditation
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Après avoir contemplé ce vitrail, quel personnage a davantage retenu mon attention ? Les bandits avec toute ma faiblesse ; le pèlerin en recherche du visage de Dieu ; le prêtre et le lévite avec mes manques d’engagement ; le samaritain qui avec ses failles prête sa main au Seigneur pour rendre service ; l’hôtelier quand j’accueille un ami un peu « indésirable » ?
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De qui puis-je être le prochain ? Un instant j’essaie de nommer celle ou celui qui dans mon entourage peut être ce blessé.
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En même temps, les réactions du prêtre et du lévite me rappellent mes peurs, mes attachements à une loi qui peuvent empêcher ma générosité. J’en parle avec simplicité à Dieu pour lui demander son aide.
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