« Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! » C’est avec cette phrase que Jésus conclue le passage que nous allons méditer aujourd’hui. Et si la source pour reconnaître la profusion de l’amour de Dieu pour nous était de savoir écouter réellement ?

Au début de ce temps de prière, après m’être mis dans les bonnes conditions pour méditer, je me tourne vers Dieu. Je lui demande de savoir écouter sa parole avec un cœur large et généreux, comme une terre qui attend la semence.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer. Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage. Il leur dit beaucoup de choses en paraboles :

« Voici que le semeur sortit pour semer. Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger.

D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde. Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.

D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés.

D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.

Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Pistes de méditations

1. Dans un premier temps, je contemple Jésus qui sort de sa maison, et se rend au bord de la mer de Galilée. Cherche-t-il ? Le repos ? Retrouver des amis ? À enseigner ? Peu à peu les foules se rassemblent au point qu’il doit monter dans une barque. Quelles pensées l’habitent.

2. Jésus parle d’un homme qui lui aussi est sorti de chez lui. C’est un semeur. Son travail est de semer. Il sème à tout vent, avec générosité, sans s’inquiéter. Sans logique de rendement. Il sème. Je vois les graines tomber au bord du chemin, sur le sol pierreux, dans les ronces et dans la bonne terre. Je contemple ce qui advient et je médite.

3. Et si le lieu des semailles étaient ma vie, avec ses chemins pleins de cailloux, ses ronces, et sa bonne terre. Comment comprendre ce semeur qui ne réserve pas les semences aux seuls aspects ou moments favorables à la croissance ?

Invitation à une prière personnelle

 À la fin de ce temps, je fais mémoire de ce qui est venu dans ma prière. Comme après les semailles, vient le temps du repos. Je me présente auprès de Jésus. Je m’adresse à lui en toute simplicité. Je peux aussi lui demander de rendre ma vie davantage à l’écoute de sa Parole.

Prière finale

Je peux terminer avec une prière de l’Église, comme un Notre Père.

Ne pas oublier d’écrire le fruit de ce temps sur un carnet ou un fichier.