Aux images d’un Dieu qui ne nous laisserait aucune latitude de mouvement, s’impose pour les disciples du Christ, un visage de Dieu qui invite à s’engager, à choisir, à donner et se donner.

Au début de ce temps de prière, je me place sous le regard de Dieu avec tout ce que je suis : Mes compétences, mes expériences, mes capacités aussi diverses qu’elles soient. Seigneur c’est tout cela que je remets entre tes mains. Donne-moi de savoir les mettre au service du Royaume.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement. Déjà l’heure était avancée ; s’étant approchés de lui, ses disciples disaient : « L’endroit est désert et déjà l’heure est tardive. Renvoie-les : qu’ils aillent dans les campagnes et les villages des environs s’acheter de quoi manger. »

Il leur répondit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répliquent : « Irons-nous dépenser le salaire de deux cents journées pour acheter des pains et leur donner à manger ? » Jésus leur demande : « Combien de pains avez-vous ? Allez voir. » S’étant informés, ils lui disent : « Cinq, et deux poissons. »

Il leur ordonna de les faire tous asseoir par groupes sur l’herbe verte. Ils se disposèrent par carrés de cent et de cinquante.

Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction et rompit les pains ; il les donnait aux disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre eux tous.

Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. Et l’on ramassa les morceaux de pain qui restaient, de quoi remplir douze paniers, ainsi que les restes des poissons. Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de cinq mille hommes.

 

Textes liturgiques © AELF, Paris

Pistes de méditations

1. Jésus débarque et vois une grande foule. Une foule bigarrée venant de toute la région : hommes, femmes, enfants, personnes avancées en âge. Ils sont là pour le voir. Avec Jésus je la contemple comme un troupeau de brebis sans berger. Je m’y joins pour écouter son enseignement. Un enseignement nouveau qui libère donne confiance.

2. Face à la foule fatiguée et affamée, le réflexe des disciples est de se tourner vers Jésus pour qu’il les renvoie. Loin de se résoudre au fatalisme, Jésus crois en ses disciples et leur fait confiance. C’est avec eux qu’il s’organise, trouve de la nourriture et répartit la foule en groupe. Que puis-je moi aussi apporter dans cette collecte improvisée ?

3. « Jamais sans toi Seigneur, mais jamais sans moi non plus » : la recette semble donner du fruit puisque les restes remplissent douze paniers. En contemplant le monde, ma vie, quelle faim me semble traverser mes contemporains ? Que puis-je apporter pour aider le Christ à les rassasier ?

Invitation à une prière personnelle

A la fin du temps prévu, je rassemble tout ce que j’ai vécu dans la prière. Expérience, désirs, combats… de toute cela je parle maintenant à Dieu avec simplicité comme à un ami, et avec grand respect.

Prière finale

Je peux terminer avec une prière de l’Église, comme un Notre Père.

Ne pas oublier d’écrire le fruit de ce temps sur un carnet ou un fichier.