« Que je voie ton visage »

40 jours pour dépasser nos fausses images de Dieu

Un court métrage, et Francis Cabrel

Aujourd’hui Grégoire vous propose un court métrage et un tube.

Préparation

Comme pour tout temps de prière, vous pouvez vous préparer en vous tournant vers Dieu, en lui demandant que son visage se révèle à vous, pour mieux l’aimer et le servir. Et de faire le geste le plus opportun pour débuter ce temps de prière.

Le court métrage

Celui-ci nous fait contempler un monde où chacun est bien à sa place, où tout est écrit… jusqu’au jour où l’incroyable se produit.

Vous pouvez regarder deux fois d’une manière gratuite.

Puis méditer sur ce qui vient à votre cœur, peut-être des situations que j’ai pu vivre et en faire la matière pour une prière adressée à Dieu. À quel geste suis-je convoqué pour briser la fatalité de nos existences.

Le tube

C’est celui de Francis Cabrel, chansonnier français à l’accent sans pareil, aux musiques tout en douceur qui disent si bien les événements de notre quotidien. Ici la triste histoire d’une histoire d’amour condamnée dès le début.

« C’est écrit » a été publiée en 1989 dans l’album Sarbacane.

Vous pouvez écouter le morceau, puis écouter les sentiments, les réactions, les pensées qui vous habitent. En faire l’occasion d’une prière vers Dieu.

« C’est écrit » (Vidéo sur Youtube)

Voir les paroles

Paroles : © Francis Cabrel

Elle te fera changer la course des nuages,
Balayer tes projets, vieillir bien avant l’âge,
Tu la perdras cent fois dans les vapeurs des ports,
C’est écrit…
Elle rentrera blessée dans les parfums d’un autre,
Tu t’entendras hurler « que les diables l’emportent »
Elle voudra que tu pardonnes, et tu pardonneras,
C’est écrit…
Elle n’en sort plus de ta mémoire
Ni la nuit, ni le jour,
Elle danse derrière les brouillards
Et toi, tu cherches et tu cours.
Tu prieras jusqu’aux heures ou personne n’écoute,

Tu videras tous les bars qu’elle mettra sur ta route,
T’en passeras des nuits à  regarder dehors.
C’est écrit…
Elle n’en sort plus de ta mémoire
Ni la nuit, ni le jour,
Elle danse derrière les brouillards
Et toi, tu cherches et tu cours,
Mais y a pas d’amours sans histoires.
Et tu rêves, tu rêves…
Qu’est-ce qu’elle aime, qu’est-ce qu’elle veut ?
Et ses ombres qu’elle te dessine autour des yeux ?
Qu’est-ce qu’elle aime ?
Qu’est-ce qu’elle rêve, qui elle voit ?
Et ces cordes qu’elle t’enroule autour des bras ?
Qu’est-ce qu’elle aime ?
Je t’écouterai me dire ses soupirs, ses dentelles,

Qu’à  bien y réfléchir, elle n’est plus vraiment belle,
Que t’es déjà  passé par des moments plus forts,
Depuis…
Elle n’en sort plus de ta mémoire
Ni la nuit, ni le jour,
Elle danse derrière les brouillards
Et toi, tu cherches et tu cours,
Mais y a pas d’amours sans histoires.
Oh tu rêves, tu rêves…
Elle n’en sort plus de ta mémoire
Elle danse derrière les brouillards
Et moi j’ai vécu la même histoire
Depuis je compte les jours…
Depuis je compte les jours…
Depuis je compte les jours…

Pour aller plus loin

  • Qu’est-ce que je ressens à la fin de cette écoute ou de cette lecture ? Quels sentiments ? Est-ce que cela me fait revenir en mémoire un moment de ma vie ?

  • Dans cette chanson, Francis Cabrel semble être cette voix qui dit et redit que certaines histoires sont écrites d’avance, que dans celles-ci le destin se déroule sans possibilité d’y échapper. Ce sentiment m’est-il familier ? Comment entendre pourtant que Dieu nous donne la capacité de changer, de choisir, de se décider, de faire évoluer et non pas seulement subir. Ignace rappelle que dans la vie spirituelle, le mauvais esprit aime à suggérer qu’il n’y a pas d’horizon, qu’on est enfermé dans nos choix ou non-choix…