Mur de prières

Merci Seigneur de veiller sur nos malades et de garder près de Toi ceux qui n'ont pas survécu !

Merci Seigneur de veiller sur nos malades et de garder près de Toi ceux qui n'ont pas survécu !

'qu'il est doux d'appeler Dieu notre Père, car Il n'est qu'Amour et Miséricorde, c'est la confiance, et rien que la confiance qui doit nous conduire à l'Amour. Abba Abba mon Père, je m'abandonne à Toi, c'est la confiance et rien que la confiance, qui doit nous conduire à l'Amour.'

C'est en lisant actuellement le livre de Simone Pacot : "Ouvrir la porte à l'Esprit" que je découvre les exercices de Saint Ignace de Loyola. Je décide alors de faire des recherches en ligne pour savoir un peu plus et je tombe sur cette communauté qui propose cette retraite qui arrive au bon moment dans ma vie. Je réalise vraiment que les voies et les pensées de L'Éternel ne sont pas les nôtres. Je LUI rends grâce car Il sait ô combien j'ai du mal à croire qu'Il m'aime gratuitement et inconditionnellement.

Je rends grâce pour cette retraite qui en de nombreux points reflète ma vie, ses bruits, ses silences et ses inquiétudes. Je comprends que ce que je vis, je ne suis pas le seul à l'éprouver. En ces temps si dures, cette connaissance - se savoir en communauté - raffermit le cœur et rassure l'esprit. Je sais maintenant qu'il convient d'être à la disposition de Dieu. Il est à la barre. Et qu'une fois la voie montrée, il ne reste plus qu'à la pourvoir et la suivre par un cœur qui se donne en partage. Je remercie Prie en chemin et la CVX pour le travail accompli. Cherchons Dieu en toute chose. Dans la main qui se tend, Dans le pardon qui donne la joie, Dans la visite aux malades, Dans le temps accordé aux anciens, Dans l'ami parfois égocentré et avide, Dans le cœur endurci des politiques, Dans l'effroyable nuit du criminel, Dans les livres qui édifient l'esprit, Dans l'étude qui nous rassasie, Dans le travail qui nous émancipe, Dans la fleur qui défie l'hiver, Dans l'animal qui exprime la diversité de la vie, Dans le mystère du Monde, Dans le regard de l'enfant qui nous rappelle notre innocence, A la messe où Dieu célèbre ses fidèles, Dans l’Église en ruine morale que Jésus éprouve par le feu de l'épée, et que Marie relèvera par un redoublement d'amour. Amen

Seigneur, je te rends grâce pour le mouvement ignatien qui m'apprend à écouter , relire et contempler les merveilles que tu fais dans ma vie. Prépare mon coeur à recevoir l'Esprit Saint et à me laisser travailler par Lui.

Bien qu'ayant toujours cru en un dieu, ou plus précisément en une vision gnostique du divin, l'hubris et le monde m’éloignaient. Petit à petit, je m'étais soustrait du troupeau du Seigneur. Début décembre 2021, j'ai lu "Lourdes" d’Émile Zola. Mon esprit s'est révolté à la lecture de cet ouvrage. Et n’en déplaise à Zola, j'ai rencontré dans mon cœur, Marie aimante et simple comme une page blanche. Et puis, le 9 décembre, je me suis rendu à Notre Dame d'Amiens comme cela arrive parfois. Il faut ferrailler contre soi pour ne pas se laisser appeler par la beauté de ce monument qui défie et le vide, et la lumière, et donc lui refuser une pauvre visite. C'était un jour gris et venteux. Et, alors, que je m'apprêtais à quitter l'église, que je rechaussais mes lunettes, et que ces dernières sous les remontés d'air du masque s'embuaient, j’ai vu que plus loin, sur ma gauche, brasillaient de petits feux. Je me suis arrêté. Les nuages se sont déchirés, et les rayons du soleil ont traversé les vitres d’une chapelle latérale qui s’élevait devant moi. Je me suis rapproché, ai croisé une partie du labyrinthe, ai franchi une allée entre deux pâtés de chaises, et je me suis retrouvé devant une humble statue de Notre Dame de Lourdes posée face au sanctuaire du même nom. Revenu sur le parvis de Notre Dame, j'ai passé les événements au crible de la raison raisonnable me refusant à toute idée saugrenue comme ces notions de synchronicités défendues par Jung. Mais, la gangue se brisait. J'étais comme l'oiseau qui sort de sa coquille après un long chemin de vie, et qui découvre soudain sa véritable essence. L'orgueil se dépiaute. Je renoue avec l’Église. A la méditation en pleine conscience, méditation laïque par nature succède la pratique du Rosaire. La prière s'insinue dans les brèches, et une quête de sens vient marteler chaque heure. Les recherches montrent que je ne suis pas seul à vivre de semblables moments, ce qui est rassurant : je ne suis pas fou, plus éloquent encore, je comprends qu’un Être unique s’assure par une présence constante du moment précis où il pourra, comme un père aimant mais ferme, nous relever et réassembler ce qui semblait épars ou perdu. De pages en pages, un autre territoire est sorti du brouillard. J'ai exploré les messages de plusieurs communautés, et l'une d'entre elle, en particulier s'est vouée en hunier de ma navigation, la Communauté de Vie Chrétienne (CVX). Et d'un rivage à l'autre, j'ai rencontré Saint Ignace de Loyola et ses exercices spirituelles qui me voient parmi vous maintenant. Le grand pas pour aujourd'hui, est de se dénombrer à nouveau ou, peut-être pour la première fois, du peuple de Jésus. Il est impossible de faire communion seul, et sur cette voie qui, je le sais bien, est à paver de persévérance, je prie pour mes frères et sœurs, et, en ce qui me concerne pour me dépouiller de ce qui dessert mon âme, l’égotisme et la vanité qui m'éloignent de mon prochain et de la volonté de Dieu.

Seigneur aide moi à accepter ta volonté. Toi seul sait ce qui est bon pour moi et même si sur le moment je ne le vois pas je sais que tu me réserveras mieux que ce que je pense estimer être pour moi.

Je demande au grâce au Christ d être son témoin ,rempli de son Esprit Saint