« Que je voie ton visage »

40 jours pour dépasser nos fausses images de Dieu

En ce jeudi, méditons la Parole de Dieu. N’hésitez pas à visiter notre page « Préparer sa prière« . Déterminez le lieu, la durée, le moment, et les moyens pour vivre ce temps de prière dans les meilleures conditions.

En ce jour, je me présente devant Dieu. Je me place sous son regard aimant. Alors que je m’apprête à méditer sa Parole, je lui demande avec mes mots de le découvrir comme un Dieu qui prend soin de l’humanité, et de moi en particulier.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

La brebis perdue

Ézéchiel [34, 6.12-16]

Mon troupeau s’égare sur toutes les montagnes et toutes les collines élevées ; mes brebis sont dispersées dans tout le pays, personne ne les cherche, personne ne part à leur recherche. […]

Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont dispersées, ainsi je veillerai sur mes brebis, et j’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées un jour de nuages et de sombres nuées.

Je les ferai sortir d’entre les peuples, je les rassemblerai des différents pays et je les ramènerai sur leur terre ; je les ferai paître sur les montagnes d’Israël, dans les vallées, dans les endroits les meilleurs. Je les ferai paître dans un bon pâturage, et leurs prairies seront sur les hauteurs d’Israël. Là, mes brebis se reposeront dans de belles prairies, elles brouteront dans de gras pâturages, sur les monts d’Israël.

C’est moi qui ferai paître mon troupeau, et c’est moi qui le ferai reposer, – oracle du Seigneur Dieu. La brebis perdue, je la chercherai ; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la panserai. Celle qui est malade, je lui rendrai des forces. Celle qui est grasse et vigoureuse, je la garderai, je la ferai paître selon le droit.

 

Textes liturgiques © AELF, Paris

Pistes de méditations

1. Dans un premier temps j’imagine et contemple cet immense troupeau égaré faute de bons bergers. Toutes les brebis sont dispersées, dans des lieux hostiles, loin des terres nourrissantes, loin de leurs abris. Je peux y voir l’humanité loin de Dieu, l’humanité qui s’est détournée de la vie. Je peux aussi y voir des éléments de mon existence.

2. « Je les ferai sortir d’entre les peuples, je les rassemblerai… je les ramènerai… je les ferai paître. » Par la voix de son prophète, Dieu s’engage personnellement. J’imagine maintenant les trésors de patience, d’ingéniosité pour rassembler le troupeau, lui redonner une unité.

3. Enfin, le Seigneur prend soin de chaque brebis : celle qui est perdue, celle qui est égarée, celle qui est blessée, celle qui est malade. Mais aussi celle qui est grasse et vigoureuse. Dieu s’occupe de chacune selon son état et ce qu’elle vit. C’est ainsi qu’il prend aussi soin de moi. Je médite cela.

Invitation à une prière personnelle

À la fin de ce temps de prière, je fais mémoire de ce que j’ai vécu : quels mots m’ont davantage marqué, quelles images. Telle est la matière d’une prière que j’adresse à Dieu qui prend soin de moi.

Prière finale

Je peux terminer avec une prière de l’Église, comme un Notre Père.

Ne pas oublier d’écrire le fruit de ce temps sur un carnet ou un fichier.