Je me prépare à accueillir le Seigneur, au cœur de mon quotidien. Je respire lentement et je lui fais de la place en mon cœur. Que sa présence à mes côtés soit pour moi source de vie et comme une nouvelle création.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Je prends le temps de lire lentement et à voix haute ce passage pour mieux le goûter.

Jésus quitta le territoire de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole. Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler et supplient Jésus de poser la main sur lui.

Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue. Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! » Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement.

Alors Jésus leur ordonna de n’en rien dire à personne ; mais plus il leur donnait cet ordre, plus ceux-ci le proclamaient. Extrêmement frappés, ils disaient : « Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. »
Textes liturgiques © AELF, Paris

Pistes de méditations

1. Jésus est en territoire païen, dans les villes grecques du territoire de la Décapole. Je regarde tour à tour les protagonistes de la scène : un sourd bègue, des gens qui amènent cet homme et une foule. Je me glisse à mon tour dans la foule pour mieux observer les personnages. Comment Jésus est-il reconnu ?

2. En touchant les organes atteints, Jésus se conforme aux règles médicales de son époque. Mais il ajoute une attitude tournée vers le ciel, un soupir et une parole « Effata », ouvre-toi ! Je contemple la scène. Uni à son Père, Jésus semble achever la création, donnant à cet homme de pouvoir entendre et parler distinctement.

3. Comme après la pluie de printemps, la nature semble exploser de vie, nous assistons à une joie qui déborde, que rien, pas même les ordres donnés par Jésus, ne semblent pouvoir arrêter. Les témoins de la scène ne peuvent retenir leur émotion. Avec eux je redis en pensant à ma vie « Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. »

Invitation à une prière personnelle

À la fin de ce temps de prière, je me tourne vers toi mon Dieu. À chaque instant tu ne cesses de me créer et me recréer par ton souffle de vie. Avec mes mots, je te remercie et vois comment participer à cet élan de vie, comment me faire celle ou celui qui confie son frère, sa sœur aux soins de ton Fils.

Prière finale

Je peux terminer avec une prière de l’Église, comme un Notre Père.

Ne pas oublier d’écrire le fruit de ce temps sur un carnet ou un fichier.