« Que je voie ton visage »

40 jours pour dépasser nos fausses images de Dieu

L’œuvre d’art du jour est un tableau de Sieger Köder : La joie, ou le bon pasteur. Laissez-vous prendre dans cette danse pleine de couleurs.

 

Description de l’œuvre

Sieger Köder est un peintre allemand. Après avoir été fait prisonnier de guerre en France, il revient à Stuttgart où il fréquente l’académie des Beaux arts jusqu’en 1951. Puis il entreprend des études de théologie et est ordonné prêtre catholique en 1971. Il est alors nommé prêtre de plusieurs paroisses dans la région de Stuttgart. Il utilise alors son art pour accomplir son œuvre apostolique. Il utilise ses peintures comme Jésus a utilisé ses paraboles.

Cette peinture du bon pasteur en est un bel exemple : Elle respire de la joie que Jésus veut donner à ses brebis et de celle que ses brebis ont d’être avec lui.

Le paysage est calme, coloré, les rayons de soleil auréolent le bon pasteur, les papillons butinent les fleurs. Atmosphère idyllique troublée par un arbre sec qui se détache noir sur un bleu triste. Et pourtant là encore des taches claires scintillent, des traces de pas sombres s’en détachent et se dirigent vers la lumière du bon pasteur.

Au centre le bon pasteur, tient sa brebis autour de son cou. Elle a retrouvé son berger, elle s’abandonne contre son visage, tendrement, heureuse de se savoir aimée. L’homme est soulagé, il a enfin retrouvé sa brebis égarée. Il la porte sur ses épaules avec bonheur, ses yeux expriment son amour.

Le groupe s’inscrit dans un puits de couleur rouge sang, image de la passion, de la vie débordante. Deux personnages brandissent un magnifique bouquet, heureux de partager la joie du pasteur et de sa brebis.

L’amour est partagé dans la joie et la musique par les personnages tout autour. D’un côté un couple enlacé, souriant ; les bras levés, accompagné d’un chien, simple bonheur partagé ; et de l’autre côté des musiciens jouent des airs de fête.

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Méditation

  • Je contemple maintenant le tableau. Quel détail, quelle couleur retient mon attention ? Quel sentiment m’habite ?

  • Je fais mémoire d’un beau moment de bonheur, la joie ressentie, la paix intérieure qui m’a habitée. J’en connais la cause : Était-ce un pardon reçu ou donné ? Un beau moment de partage avec un proche ? L’admiration d’un paysage habité par Dieu ? La joie de voir le bonheur de l’autre ? J’identifie ce moment. Quel visage de Dieu y ai-je reconnu ?

  • Et si c’était moi la brebis perdue… Qu’avais-je fait pour être perdue ? Ai-je cherché par moi- même à retrouver mon berger ? Me suis-je laissé retrouver par mon berger ? Comment ai-je quitté la peur qui m’habitait, pour trouver le bonheur, l’espérance qui me fait vivre ? J’en parle à Dieu qui n’a de cesse de me retrouver, lui qui est mon berger, qui prend soins de moi