« La terre nous précède et nous a été donnée. Les textes bibliques nous invitent à « cultiver et garder » le jardin du monde » (LS67)
La méditation du jour
La Méditation du jour
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Nous sommes aujourd’hui au 3ème jour de la retraite. Cette planète Terre que le pape François appelle «notre maison commune», les vols spatiaux nous l’ont donnée à voir dans sa globalité : une petite planète, belle et fragile.
Je me présente humblement devant le Seigneur, et je lui demande de voir notre planète Terre comme un tout, un être vivant et harmonieux. Ayant en tête ces photos satellite où entre les nuages, se découvrent océans, déserts, forêts et montagnes, je demande au Seigneur de recevoir la Terre, aujourd’hui, comme un don de Sa grâce.
Abba, Père (session acoustique) – © Collectif Cieux Ouverts, Ed. Première partie
Le Collectif «Cieux ouverts» chante «Bien avant que Tu me formes de la poussière, Tu rêvais du jour où Tu pourrais m’aimer…».
Je me joins à cette reconnaissance de la tendresse infinie du Créateur pour nous, les êtres humains.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 2 du livre de la Genèse (Gn 2, 4b‐15) :
Lorsque le Seigneur Dieu fit la terre et le ciel, aucun buisson n’était encore sur la terre, aucune herbe n’avait poussé, parce que le Seigneur Dieu n’avait pas encore fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’homme pour travailler le sol. Mais une source montait de la terre et irriguait toute la surface du sol. Alors le Seigneur Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l’orient, et y plaça l’homme qu’il avait modelé. Le Seigneur Dieu fit pousser du sol toutes sortes d’arbres à l’aspect désirable et aux fruits savoureux ; il y avait aussi l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Un fleuve sortait d’Éden pour irriguer le jardin ; puis il se divisait en quatre bras : le premier s’appelle le Pishone, il contourne tout le pays de Havila où l’on trouve de l’or – et l’or de ce pays est bon – ainsi
que de l’ambre jaune et de la cornaline ; le deuxième fleuve s’appelle le Guihone, il contourne tout le pays de Koush ; le troisième fleuve s’appelle le Tigre, il coule à l’est d’Assour ; le quatrième fleuve est l’Euphrate. Le Seigneur Dieu prit l’homme et le conduisit dans le jardin d’Éden pour qu’il le travaille et le garde.
Traduction liturgique – © AELF
Dans ce deuxième récit de la Création, Dieu confie à l’homme la mission d’être le jardinier de la terre.
Psalm 95 (Come Worship The Lord) instrumental – The Quiet – © John Michael Talbot, Sparrow Records
Je regarde comment Dieu, dans ce deuxième récit de Création, donne vie à la terre par l’eau et à l’homme par son souffle.
En quoi l’eau et le souffle caractérisent ma vie?
Je regarde ce premier homme placé dans ce jardin luxuriant, son travail pour l’entretenir et le garder.
J’entends cet appel à entretenir et garder ce jardin qu’est la terre. Comment suis‐je jardinier de la terre aujourd’hui?
Je relis ce texte en laissant grandir mon désir de répondre à l’appel de Dieu à être jardinier de la terre. Je confie au Seigneur ‐ comme un ami parle à un ami ‐ les mots, les lieux, les événements, les appels qui ont surgi dans ce temps de prière.
Pour terminer, je peux dire avec le pape François :
« Fils de Dieu, Jésus, tu as fait partie de cette terre, et tu as regardé ce monde avec des yeux humains. Aujourd’hui tu es vivant en chaque créature avec ta gloire de ressuscité. Loué sois‐tu. » Amen.
Ayant rendu grâce à Dieu pour cette Terre qu’Il me confie par amour, je vais, au moins une fois dans la journée, prendre le temps d’embrasser l’horizon du regard. En ville, je vais être attentif à un moment furtif où mon regard pourra se porter au loin…
Le + d’aujourd’hui :
Un film accéléré – timelaps
Je prends un instant pour regarder cette vidéo. Cette observation en accéléré a quelque chose de fascinant, mais la nature, elle, prend son temps.
Pour voir la Terre telle qu’elle est, telle que l’homme l’a reçue du Créateur, il me faudrait la contempler avec le regard patient et tendre que porte un jardinier sur son jardin.
Le favoris du jour
Le film « Un jour sur Terre », sorti en 2007, nous emmène d’un bout à l’autre de la Terre, à travers déserts, forêts, banquises et océans, soulignant la beauté et la richesse de sa vie animale et végétale, de plus en plus fragilisée. Je regarde le tout début de ce documentaire.
Je peux rendre grâce pour tout ce qui a fait de notre Terre «une planète miracle». Si je n’ai jamais vu ce film, peut‐être pourrais‐je trouver des amis à qui l’emprunter le DVD? ou bien aller voir s’il est disponible à la médiathèque de mon quartier ou le louer ?