Une semaine pour prier avec l’écologie

« Quand nous prenons conscience du reflet de Dieu qui se trouve dans ce qui existe, le coeur expérimente le désir d’adorer le Seigneur pour toutes ses créatures et avec elles » (LS82)

La méditation du jour

La Méditation du jour

Bénissez le Seigneur – Chants de la prière à Taizé – © Taizé | Bless the Lord – Taizé instrumental 1 – © Taizé | Bruitage Pixabay

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Aujourd’hui, deuxième jour de notre retraite, nous allons nous attacher au regard que nous, les êtres humains, pouvons porter sur la Création. St Ignace nous dit que toutes les choses créées dans ce monde peuvent nous conduire vers l’objectif pour lequel nous sommes créés – louer, aimer et servir Dieu.

Seigneur, me voici à nouveau devant toi.
Donne‐moi la grâce de regarder la Création comme signe et instrument de Ta présence.

Psaume de la Création – La belle aventure – © Patrick Richard, ADF Musique

Le chant que nous écoutons proclame, contemplant la Création avec l’esprit de François d’Assise : « Mon Dieu, Tu es grand, Tu es beau ». Regardées de la bonne manière, toutes les choses créées deviennent des voies vers Dieu.

La lecture de ce jour est un psaume assez court, le Psaume 148 :

Alléluia ! Louez le Seigneur du haut des cieux, louez‐le dans les hauteurs.
Vous, tous ses anges, louez‐le, louez‐le, tous les univers.
Louez‐le, soleil et lune, louez‐le, tous les astres de lumière ;
vous, cieux des cieux, louez‐le, et les eaux des hauteurs des cieux.
Qu’ils louent le nom du Seigneur : sur son ordre ils furent créés ;
c’est lui qui les posa pour toujours sous une loi qui ne passera pas.
Louez le Seigneur depuis la terre, monstres marins, tous les abîmes ;
feu et grêle, neige et brouillard, vent d’ouragan qui accomplis sa parole ;
les arbres des vergers, tous les cèdres ; les montagnes et toutes les collines,
les bêtes sauvages et tous les troupeaux, le reptile et l’oiseau qui vole ;
les rois de la terre et tous les peuples, les princes et tous les juges de la terre ;
tous les jeunes gens et jeunes filles, les vieillards comme les enfants.
Qu’ils louent le nom du Seigneur, le seul au‐dessus de tout nom ;
sur le ciel et sur la terre, sa splendeur : il accroît la vigueur de son peuple.
Louange de tous ses fidèles, des fils d’Israël, le peuple de ses proches ! Alléluia !
Traduction liturgique – © AELF

Ce psaume 148 nous fait entrer dans la louange de toutes les créatures de l’univers envers leur Créateur.

Seul l’amour II. Carmel California ‐ Le jour des merveilles ‐ © Jacques Burtin, Bayard Musique

Je laisse résonner cette louange de tout notre univers envers le Créateur, pour son existence. Qu’est‐ce que les étoiles, le soleil et la lune, les animaux si divers, les plantes, les phénomènes atmosphériques me révèlent de Dieu?

Je regarde maintenant la diversité des personnes humaines qui rendent grâce à Dieu pour leur existence.
Je laisse jaillir la louange pour ce que je suis, pour ma vie, pour mes désirs, pour la bonté du Seigneur envers moi.

Je relis maintenant ce texte, en laissant monter en moi la louange pour la création et son Créateur.
Je confie au Seigneur ‐ comme un ami parle à un ami ‐ les mots, les lieux, les événements qui ont surgi dans ce temps de prière.

Je peux maintenant reprendre cette prière du pape François :
« Ô Dieu, Un et Trine, communauté sublime d’amour infini, apprends‐nous à te contempler dans la beauté de l’univers, où tout nous parle de toi. »
« Apprends‐nous à découvrir la valeur de chaque chose, à reconnaître que nous sommes profondément unis à toutes les créatures sur notre chemin vers ta lumière infinie. » Amen.

Ce temps de prière s’achève mais, aujourd’hui, je vais m’attacher à chercher dans mon environnement naturel un élément qui me parle de Dieu.

 

Le + d’aujourd’hui :
Un poème à lire

Il se peut qu’aujourd’hui j’aie beaucoup de mal à voir, autour de moi, quelque chose qui me rappelle la tendresse de Dieu. C’est tout à fait possible.
Alors, pour m’aider à exercer mon regard, je pourrais prendre quelques minutes pour lire ce court poème, dans lequel le jésuite Didier Rimaud évoquait sa terre natale.

Je garde au coeur le tout dernier vers de ce poème, avec ces mots « Une terre hospitalière et bonne… »
Et puis, je continue ma journée, en regardant d’une autre manière tout ce qui m’entoure. Je le fais un peu comme un enfant qui explorerait le monde à sa portée, à la recherche de trésors que lui seul saura découvrir.

La terre d’où je viens est aride et sauvage :
Elle est terre d’ajonc, de fougère et de ronce,
Terre mangée de sel et battue de grands vents
Qui font se mélanger les embruns et la pluie.
Mais elle a par moments des tendresses de femme
A pousser tout à coup un oeillet rose pâle
A l’abri d’une roche, ou dans un creux de dune
Une immortelle rêche à odeur de safran
Tant elle est une terre hospitalière et bonne…

Didier Rimaud

Le favoris du jour

 « Pour une écologie chrétienne »

Un livre de référence sorti en 2004 – Son auteur, Jean Bastaire, s’était intéressé très tôt, sous l’impulsion de son épouse, Hélène, militante écologiste dès les années 1960, aux relations entre le foi chrétienne et la défense de l’environnement. Pour lui, la promesse de salut n’est pas destinée seulement à l’homme, mais à l’ensemble de la Création dont il est responsable.

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« Sauvegarder la Création, un défi spirituel »

Un petit livre paru en 2018 aux Ed. Vie Chrétienne – Cet ouvrage, qui a inspiré le cheminement de nombreuses retraites NDWeb sur l’écologie, propose, en plus de réflexions sur l’état de la planète et notre responsabilité de chrétiens, des petits exercices spirituels nourris de la Parole de Dieu.

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