Une semaine pour prier avec l’écologie

« Le monde est plus qu’un problème à résoudre, il est un mystère joyeux que nous contemplons dans la joie et dans la louange. » (LS12)

La méditation du jour

 

La Méditation du jour

Bénissez le Seigneur – Chants de la prière à Taizé – © Taizé | Bless the Lord – Taizé instrumental 1 – © Taizé | Bruitage Pixabay

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Nous voici au premier jour de notre retraite. Nous allons aujourd’hui contempler la bonté de la Création, sentir combien la nature a de la valeur en elle-même – que ce soit le monde minéral, végétal ou animal -, indépendamment de son utilité pour nous, les êtres humains. Je me présente devant le Seigneur, tel(le) que j’en suis aujourd’hui, et je Lui demande la grâce d’ouvrir mon cœur à un sentiment d’émerveillement devant la Création.

Bénissez le Seigneur – Chants de la prière à Taizé – © Taizé

La communauté de Taizé chante «Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur».
Le monde est bon, non pas simplement parce qu’il est utile à l’homme ; le monde est bon par ce qu’il est. Et la Création toute entière rend grâce à Dieu.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 1 du livre de la Genèse (Gn 1, 9-25) :

Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu’elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme. » Et ce fut ainsi. Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit : « Que la terre produise l’herbe, la plante qui porte sa semence, et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi. La terre produisit l’herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l’arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : troisième jour. Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ; et qu’ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour commander au jour, le plus petit pour commander à la nuit ; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour. Et Dieu dit : « Que les eaux foisonnent d’une profusion d’êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le firmament du ciel. » Dieu créa, selon leur espèce, les grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et viennent et foisonnent dans les eaux, et aussi, selon leur espèce, tous les oiseaux qui volent. Et Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit par ces paroles : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez les mers, que les oiseaux se multiplient sur la terre. » Il y eut un soir, il y eut un matin : cinquième jour. Et Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bestiaux, bestioles et bêtes sauvages
selon leur espèce. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce, et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce. Et Dieu vit que cela était bon.
Traduction liturgique – © AELF

Je réentends dans mon cœur ces paroles que je viens de lire : «…et Dieu vit que cela était bon»…

Bless the Lord – Taizé instrumental 1 – © Taizé

Je regarde comment Dieu crée un espace habitable pour les êtres vivants, en donnant forme à l’espace (ciel/terre/eau) et au temps (jour/nuit).
Comment est-ce que, moi aussi, je donne forme à l’espace et au temps pour les rendre accueillants aux êtres vivants ?

Je me laisse toucher par la joie de Dieu (« Dieu vit que cela était bon ») et par son désir que les êtres « portent du fruit ».
Quelle est la place de la joie et de la fécondité dans ma vie?

Je relis maintenant ce passage de la Bible, en essayant d’avoir un regard neuf sur la Création, en la regardant toute entière comme le Créateur, Lui-même, le fait, avec tendresse.

Je prends conscience des sentiments qui m’habitent et je les partage, un instant, avec le Seigneur, comme s’il était là tout à côté de moi, contemplant Sa Création.

Pour terminer, je peux faire mienne cette prière du pape François, à la fin de Laudato Si :

« Nous te louons, Père, avec toutes tes créatures, qui sont sorties de ta main puissante. Elles sont tiennes et sont remplies de ta présence comme de ta tendresse. Loué sois-tu. » Amen.

Repartant vers ce qui est ma vie ordinaire, je vais, aujourd’hui, prendre un instant pour m’émerveiller devant un minéral, un végétal, un animal, ou un paysage … me disant que Dieu vit que cela était bon.

Le + d’aujourd’hui :
Un album photo à feuilleter

Pour contempler la bonté de la Création, quoi de mieux que d’observer comment la nature s’éveille, jour après jour, entre l’équinoxe de printemps et le solstice d’été. C’est ce qu’a fait le photographe Jim Brandenburg et c’est son album de photos qu’il partage avec nous.

    • Je regarde une première fois la vidéo : les photos passent très vite, trop vite …comme toutes les belles choses, mais certaines ont pu, un bref instant, captiver mon regard, me surprendre, m’émouvoir.
  • Je regarde une nouvelle fois la vidéo mais, cette fois-ci, en appuyant sur pause ( II ), je vais m’arrêter sur une photo pour laquelle j’ai du goût (si je ne suis pas assez rapide, je peux retourner en arrière).
  • Je prends le temps de bien observer cette photo en détail, de contempler à travers elle la splendeur de la nature.  Je remercie le Créateur de tout cela.

Le favoris du jour

Cette semaine de retraite va, sans doute, m’inciter à me préoccuper encore davantage de notre environnement.

Je peux mettre un signet, enregistrer le lien en favoris dans mon navigateur internet, du site des Colibris , en particulier sur la page «Passer à l’action – Agir au quotidien» : https://www.colibris-lemouvement.org/passer-a-laction/agir-quotidien

Je peux simplement noter, dans un carnet, telle ou telle idée pour agir que j’y aurai découvert.